Les Maldives sont un ensemble de 1200 îles dont 202 seulement sont habitées. Malé est la capitale, regroupant près d’un tiers de la population (316.000 habitants). C’est un endroit où la douceur du climat, la beauté des paysages, des lagons, des fonds sous-marins, bénéficiant d’une flore et d’une faune incomparables, ont permis aux Maldives d’être considérées comme un véritable paradis terrestre. Ces îles sont malheureusement amenées à disparaître dans un futur assez proche. « Le temps nous est compté », avait lancé Anote Tong, le président des Kribati, se trouvant dans la même situation que les Maldives.
Moins de cinquante ans
Les causes de cette disparition ne seront nul autre que le réchauffement climatique, provoquant la montée inévitable des eaux. Tout nous parait plus clair lorsque l’on sait que près de 80% des terres se situent à moins d’un mètre au-dessus du niveau de la mer, et que le point culminant se situe à un peu plus de… deux mètres ! La disparition des Maldives est alors une certitude mathématique, car le réchauffement climatique provoque une montée des eaux à près de 1cm par an. C’est notamment pourquoi les scientifiques ne leur donnent pas cinquante ans, avant que les eaux ne viennent les engloutir.
Mais alors, pourquoi 50 ans ? Car en effet, si l’on fait un calcul rapide, les eaux ne devraient donc monter que de 50 cm. Eh bien tout simplement parce que les Maldives seraient inhabitables bien avant une submersion totale, à cause de l’infiltration de l’eau de mer qui menacerait les précieuses réserves d’eau douce. Désespérés, certains habitants tentent de se protéger en empilant du corail et des sacs de ciment. Mais l’issue est sans équivoque, comme dit plus haut, il s’agit d’une certitude mathématique.
Chercher un autre endroit
Ainsi, les quelques 300.000 habitants des Maldives n’ont guère de choix et doivent chercher un autre endroit pour vivre. Raison pour laquelle le président des Maldives, Mohamed Anni Nasheed, a mis en place un « fonds souverain » avec les recettes liées au tourisme, qui permettra ainsi d’acquérir de nouvelles terres. Le gouvernement aurait ainsi acheté un bout de terre aux Fidji en 2012. A noter qu’à part les Maldives, d’autres nations îliennes sont également concernées par ce problème, à savoir Tuvalu, Tokelau et les îles Kiribati.
Avis à ceux qui n’ont jamais visité les Maldives et ceux qui veulent encore profiter de ce petit bout de paradis au sable blanc et à l’eau turquoise, c’est le moment ou jamais. De plus, vous apporterez ainsi votre petite contribution par la même occasion au « fonds souverain » qui permettra aux habitants de trouver un autre endroit pour vivre, le moment venu.